La maison du Saint-Gangolphe La rencontre avec soi
L’ excellence scolaire de Cécile l’oriente vers de longues études en sociologie et en ethnologie. Mais elle ressent dès ses jeunes années avec difficulté le hiatus existant entre ses aptitudes intellectuelles et ses aptitudes émotionnelles.
Après 10 ans d’expérience professionnelle en entreprise, appelée par le besoin de libérer des collègues de leurs émotions difficiles ou d’encourager des supérieurs auto-centrés à ouvrir leur intelligence relationnelle, elle se sent limitée par le manque d’outils appropriés et de connaissance d’elle même.
Un déclic intérieur se produit alors. Une période de confusion et de souffrance s’ensuit, ponctuée de questionnements existentiels incessants tels que : Quel est mon chemin ? Qui suis-je ?… Cécile s’engage dans une démarche d’introspection et de la connaissance de soi qui se poursuivra plusieurs années durant.
Par la pratique du Qi Gong, elle approfondit la conscience de son corps et apprend à subsituer la tension intérieure que son niveau d’exigence personnel et son juge intérieur lui me font vivre au quotidien, par le calme, la douceur et la lenteur…
Devenue auxiliaire de vie, l’accompagnement d’une personne en fin de vie ne communiquant plus qu’au travers de micro-mouvements constitue une expérience décisive pour Cécile. Au travers de cette relation, elle est contrainte d’apprendre à communiquer autrement que par la parole et le corps, d’expérimenter ce qu’il peut se passer entre deux personnes au delà des mots, et des gestes… Elle fait alors les 1ers pas sur ce qu’elle nommera « la communication vibratoire ».
A la recherche de référentiels, elle rencontre le Reïki, puis se forme aux principes bouddhistes du fonctionnement de l’esprit auprès de Mogchok Rinpoché, et enfin au zazen avec Jacques Castermane.
La gaieté et la légèreté déstabilisante de ce dernier, et les retraites en silence face à un mur blanc mettent à rude épreuve les résistances de son ego. Elle pratique l’immobilité jusqu’à 3h par jour et apprivoise par l’observation attentive ses fonctionnements intérieurs et ses schémas mentaux.
La réflexologie, le massage, le shiatsu, l’enseignement de Louise Bourbeau… lui permettent de finaliser la connexion à ses sensations et perceptions.
Son « dictateur intérieur » tardant à lâcher prise, Cécile se formera encore longtemps et emplira sa bibliothèque d’ouvrages de développement spirituel et personnel avant que « le miracle de la pleine conscience » ne se manifeste dans son existence… Et qu’elle décide de partager son expérience au travers de ses stages.
« La pleine conscience c’est être pleinement à ce que l’on fait, et c’est cela qui est important ! Ce que l’on fait n’a pas d’importance, la vaisselle, respirer, se laver… n’importe quand devenait l’opportunité de pratiquer cette conscience de soi, corporelle. »
